Fondation Bouygues Construction

Fondation Bouygues Construction

Pourquoi et comment lancer un appel à projets sur invitation pour identifier des partenaires associatifs ?

Date

2024

Les livrables

  • Sélection d’associations répondant aux critères de soutien du mécène 
  • Cahier des charges précis envoyé aux associations invitées à candidater 
  • Tableau récapitulatif de l’instruction des dossiers de candidature
  • Fiches de synthèse de tous les projets présélectionnés

La demande

En 2022, l’ex-Fondation Terre Plurielle entame un processus de repositionnement stratégique et fait appel à l’équipe Assemble pour l’accompagner. Cette collaboration aboutit début 2024 à un recentrage de sa mission autour de l’éducation et la transmission des savoirs, accompagné d’un changement d’identité puisqu’elle prend désormais le nom de Fondation Bouygues Construction. Une fois ce repositionnement acté, elle nous demande de travailler avec elle sur l’identification des partenaires associatifs qu’elle soutiendra. L’objectif : passer à l’action en concrétisant sa mission.

L’enjeu

Notre travail doit répondre à un double enjeu : la Fondation Bouygues Construction souhaite identifier des partenaires associatifs emblématiques dans un temps relativement court pour traduire rapidement son positionnement par des soutiens concrets et, par ailleurs, elle souhaite le faire à la fois en France et à un niveau international.

Notre réponse

Nous proposons de lancer un appel à projets sur invitation. Concrètement, il s’agit d’identifier un nombre restreint de structures d’intérêt général entrant dans le champ d’action que s’est choisi la Fondation Bouygues Construction et de les inviter à candidater. 

Nous réalisons d’abord un travail de recherche pour aboutir à une liste d’une vingtaine d’associations de droit français ayant leur siège en France et menant des actions soit en France soit dans un ou plusieurs des pays d’implantation de Bouygues Construction. Ce travail de sourcing est présenté à l’équipe de la Fondation pour aboutir à une “short list” de 6 associations. Nous invitons alors ces dernières à proposer leur candidature et leur transmettons un cahier des charges à la fois précis sur les attendus et suffisamment souple pour leur laisser la liberté de présenter leur projet comme elles le souhaitent. Ce cahier des charges leur donne le cadre de l’appel à projets sur invitation (critères d’éligibilité et de sélection, étapes du processus de sélection, pièces à joindre à leur dossier…) et leur indique ce que la Fondation souhaite savoir au sujet de leur projet.

Nous organisons ensuite un entretien en visio avec chaque porteur de projets pour faire connaissance, expliquer la démarche de vive voix et répondre à toutes leurs questions. Un second entretien est également prévu juste avant l’envoi de leur dossier de candidature pour vérifier avec eux qu’ils n’ont rien oublié et répondre à leurs éventuelles dernières interrogations. Et dans l’intervalle nous sommes également à leur disposition si nécessaire. 

Vient alors l’étape de l’instruction des dossiers de candidature. Nous examinons chacun selon les critères d’éligibilité légaux et les critères de sélection propres à la Fondation. Nous produisons ensuite un tableau récapitulatif de l’examen des dossiers ainsi qu’une fiche de synthèse de chaque projet à destination de la Fondation afin qu’elle les étudie avec son Comité de sélection.

Pourquoi un appel à projets sur invitation ?

Cette solution présente d’après nous de nombreux atouts à la fois pour le mécène et pour les associations. 

Tout d’abord, elle tient compte des réalités des mécènes dont les ressources ne permettent pas toujours d’envisager un large appel à projets classique qui engendre souvent la réception de très nombreux dossiers, très chronophages à examiner (que ce soit par sa propre équipe ou un prestataire). 

Pour les associations interrogées, ce processus offre l’avantage de leur accorder des temps d’échange en amont de leur candidature. Le fait de solliciter un petit nombre prédéfini de porteurs de projets nous permet en effet de prévoir ce temps pour les accompagner au mieux dans la préparation de leur dossier. Par ailleurs, le nombre plus restreint de candidats peut offrir la possibilité, lorsque le mécène le souhaite, d’organiser une étape d’audition permettant à chaque porteur de projet de défendre son projet de vive voix. 

Notre rôle d’intermédiaire lui-même est aussi un atout pour les deux parties. Pour le mécène, le travail de sourcing que nous réalisons en amont permet de s’assurer que les candidatures reçues seront de qualité et entreront bien toutes dans ses critères. Pour les porteurs de projets invités à candidater, notre présence leur permet de poser toutes les questions qu’ils souhaitent, en toute transparence, sans crainte d’être jugés prématurément lors de ces échanges préalables, pour présenter au mieux leur candidature et se donner toutes les chances d’être retenus.   

En résumé, cela fait gagner du temps à tout le monde. Au mécène que l’on accompagne pendant tout le processus. Et au porteur de projet qui a accès à un interlocuteur tout le long, pour monter le meilleur dossier possible.

Le résultat

À la suite de cet appel à projets sur invitation, la Fondation Bouygues Construction a retenu deux projets emblématiques. 

En France, elle s’est engagée auprès de la Fédération Nationale des Écoles de Production, un réseau d’établissements d’enseignement technique qui lutte contre le décrochage scolaire. Son soutien est consacré à la formation des Maîtres professionnels et à l’achat de matériel pour les ateliers de huit écoles situées à proximité des principales implantations régionales de Bouygues Construction.À l’international, la Fondation a noué un partenariat avec l’Institut Européen de Coopération et de Développement (IECD) pour soutenir son programme Graines d’Espérance au Maroc et en Côte d’Ivoire. Le but : offrir une formation diplômante de qualité à des jeunes sans qualification, dans les domaines porteurs de l’industrie, de l’énergie et de la maintenance. Son soutien participe notamment aux investissements des centres techniques, à la formation des encadrants pédagogiques et à l’orientation professionnelle des étudiants post-formation.

Témoignages

Diane de Montessus 
Responsable des partenariats privés
IECD – Institut Européen de Coopération et de Développement

« Être sélectionné par Assemble pour cet appel à projets sur invitation montre le sérieux de la démarche, d’autant que l’IECD n’est pas une organisation largement connue du grand public. 
J’ai trouvé cette relation tripartite très agréable à plusieurs égards. D’abord, le cadrage précis de l’appel à projets, révélateur des compétences techniques d’Assemble, nous a fait gagner un temps précieux. L’accompagnement a par ailleurs été fluide tout au long du processus, avec un contact humain simple et direct. Nous avons aussi senti le souci constant d’équité et de discrétion vis-à-vis des autres candidats. »

« Lors de la formalisation du partenariat, l’équipe Assemble a été très facilitatrice sur les questions techniques, la sensibilisation de la Fondation Bouygues Construction aux problématiques qui sont les nôtres, le cadrage du partenariat, etc. Ce soutien a été précieux pour démarrer un partenariat pluriannuel comme celui-ci – à la fois multi-pays et prévoyant du mécénat de compétences – sur des bases saines. »


Patrick Carret 
Directeur général
Fédération Nationale des Ecoles de Production

« Lors des premiers contacts avec Dorothée, je n’avais jamais eu un ciblage de questions aussi pertinentes et bien préparées, ce qui m’a poussé à être à 1 000% dans mes réponses. Cela m’a beaucoup aidé à parler de nous, d’autant plus à une période où notre Fédération se projette dans une vision à 10 ans. J’avais l’habitude de raconter notre histoire et notre projet toujours par le biais de 2 ou 3 de ses facettes. Or il y en a bien plus à valoriser. L’accompagnement d’Assemble m’a incité à travailler avec nos différentes équipes pour répondre de la façon la plus ciblée, d’autant plus que c’était avant l’arrivée de notre Responsable des partenariats. Cela nous a aidés à faire briller les bonnes facettes de notre projet, dont certaines que l’on pouvait sous-estimer, comme par exemple la responsabilisation des jeunes que nous formons. Notre projet n’a pas changé mais on sait répondre de la façon la plus pertinente car on sait mieux décrypter ce que les mécènes cherchent à savoir et comprendre. »

Fondation MNH

Fondation MNH

Comment communiquer pour raconter une Fondation, les projets qu’elle soutient et son actualité ?

Date

Depuis 2019

Les livrables

  • Stratégie de communication 
  • Boussole éditoriale 
  • Contenus rédigés (site internet, plaquette, rapport d’activité, articles, interviews…)

La demande

Notre collaboration avec la Fondation MNH débute dès sa création en 2019. Avant de parler de communication, nous l’accompagnons dans la définition de son positionnement, sa stratégie, l’identification des projets emblématiques qu’elle soutiendra, l’ingénierie et l’instruction des dossiers de son premier appel à projets.

Préambule important car – que l’on accompagne ou pas cette phase de lancement – chez Assemble nous avons la conviction que la communication doit être au service d’une stratégie et d’un plan d’action. Elle ne peut donc pas être travaillée avant de savoir très exactement pour qui/pour quoi, et comment, on va agir.

Pour être utile, la communication doit être légitime. Et pour cela, elle doit être fondée sur le terreau d’une identité, de valeurs, d’un positionnement et d’actions cohérentes.Revenons à la Fondation MNH. Sa mission : prendre soin de l’humain dans la santé.
Début 2020, l’action de la Fondation est lancée et son équipe a mis en place un véritable accompagnement des projets, qui va au-delà du soutien financier. Il est temps de communiquer.

L’enjeu

Première question à se poser : pourquoi communiquer ? En l’espèce, nous identifions quatre principaux objectifs :

  • faire connaître la Fondation ;
  • mettre en valeur les projets qu’elle soutient à la fois pour montrer la traduction concrète de son engagement et pour faire bénéficier les porteurs de projets de sa visibilité auprès de son écosystème (la Mutuelle Nationale des Hospitaliers et les filiales du groupe qu’elle a créées, les professionnels de santé, l’écosystème du mécénat, les autres porteurs de projets…) ;
  • asseoir la légitimité de la Fondation sur un sujet central au regard des projets soutenus, à savoir la médiation en santé ;
  • fédérer ses parties prenantes.

Notre réponse

Nous démarrons par les outils “vitrines” – co-conçus avec la Fondation et l’agence Patte Blanche – dont nous rédigeons le contenu : un site internet dédié et une plaquette, qui seront suivis fin 2020 puis les années suivantes de “L’essentiel”, un rapport d’activité synthétique. Ces supports racontent la Fondation, sa mission, comment elle accompagne les porteurs de projets mais aussi et surtout, ils valorisent les projets soutenus. Sur le site internet, chaque projet bénéficie d’une page dédiée qui expose le projet en partant des bénéficiaires et des enjeux identifiés par la structure qui le porte. Pour certains projets en développement c’est même parfois leur unique vitrine.

Ce socle bâti, comment parler régulièrement de l’actualité de la Fondation et des projets ? De l’information “froide”, il faut passer à l’information “chaude”. Quels canaux utiliser, quelle ligne éditoriale suivre ? Comment concilier une communication régulière, éclairante, valorisante pour la Fondation comme pour les projets soutenus, avec un principe de réalité : une fondation n’est pas un média, et les ressources humaines et financières allouées à la communication doivent rester maîtrisées.

Pour poser les choses concrètement et pragmatiquement, nous construisons ce que nous appelons chez Assemble une “boussole éditoriale”. Comme son nom l’indique, elle doit guider la communication éditoriale, aider à déterminer les ressources nécessaires et anticiper le risque d’éparpillement. C’est un outil d’aide à la décision et à la priorisation. Cette boussole permet de déterminer les typologies de sujets sur lesquels la Fondation s’exprimera (en fonction de ses cibles), à quelle fréquence, quels modes de traitement elle utilisera, quels supports elle privilégiera pour héberger ses contenus éditoriaux, quels canaux elle activera pour générer du trafic vers ces derniers, quel rôle de relais d’information elle peut aussi jouer…

Le résultat

Partant de là, la communication se développe naturellement et chacun joue sa partition : l’équipe de la Fondation donne le tempo de la stratégie de communication, établit son planning éditorial, gère la génération de trafic vers ses contenus, administre son site web et son blog Carenews… Et côté Assemble, nous continuons de mettre nos compétences en conseil éditorial et rédaction à son service. En 4 ans, nous avons rédigé plus de vingt articles – systématiquement basés sur des entretiens avec les porteurs de projet – publiés par la Fondation et relayés sur ses différents supports. L’équipe de la Fondation a parallèlement produit elle-même des contenus concernant ses propres actualités.

Au fil des ans, nous avons bâti ensemble une véritable collaboration, avec un objectif commun : avoir une communication éditoriale alignée avec le positionnement de la Fondation et ses domaines d’expertise, concrète, pragmatique et utile aux porteurs de projets. C’est d’ailleurs selon nous une grande qualité de la Fondation MNH : ne pas communiquer pour soi mais pour des convictions, une cause et ceux qui la portent. Parce que mettre cette communication à leur service, les mettre en valeur, est en soi une forme de soutien. 

Quelques exemples d’articles que nous avons rédigés pour le compte de la Fondation MNH :

La Maison Source : la médiation en santé au service des personnes migrantes vivant avec le VIH

Des binômes pair/professionnel de santé pour améliorer la qualité de vie des personnes en situation de handicap moteur

Centre Primo Levi : la nécessaire pluridisciplinarité pour accompagner les patients exilés ayant subi la torture et la violence

Fondation Bouygues Telecom – Incub’Asso

Fondation Bouygues Telecom – Incub’Asso

Comment sélectionner des projets associatifs tout juste naissants, destinés à être soutenus par un incubateur ?

Date

Depuis 2021

Les livrables

  • Instruction de dossiers de candidature et compte-rendu d’instruction
  • Entretiens de présélection
  • Fiches de synthèse pour un jury de sélection

La demande

La Fondation Bouygues Telecom a lancé Incub’Asso en 2021. Cet incubateur s’adresse à de jeunes associations de moins de trois ans qui sont en phase de croissance. Il leur permet de bénéficier, sur une période allant de un à trois ans, d’un soutien financier et d’un écosystème complet de services fournis à la fois par la Fondation Bouygues Telecom et des partenaires experts du monde associatif. 

Dès la création, la Fondation Bouygues Telecom décide de sélectionner les lauréats de chaque nouvelle promotion par le biais d’un appel à projets annuel. L’équipe de la Fondation fait alors appel à Assemble. Nous l’accompagnons ainsi chaque année depuis 2021 pour instruire les dossiers de candidature des appels à projets d’Incub’Asso.

L’enjeu

La raison d’être d’Incub’Asso est de soutenir des projets associatifs tout juste naissants, qui visent l’engagement de bénévoles et/ou la mobilisation du grand public, sur des sujets à impact social ou environnemental. Tout l’enjeu des appels à projets d’Incub’Asso est donc de sélectionner des projets associatifs qui sont par définition en phase de démarrage. Notre travail consiste alors à déterminer une grille de notation s’appuyant sur des critères objectifs pour étudier rationnellement chaque dossier et évaluer la pertinence et le potentiel de chacun.

Notre réponse

Pour chaque appel à projets, nous instruisons l’ensemble des dossiers de candidature et fournissons à la Fondation Bouygues Telecom une grille d’instruction qui rassemble nos notations, observations et questionnements. 

Suite à cette première phase, la Fondation Bouygues Telecom procède à une présélection d’une quinzaine de candidats, basée sur nos recommandations. Nous menons alors des entretiens téléphoniques individuels avec les porteurs des projets associatifs présélectionnés afin d’échanger sur leurs motivations à rejoindre un incubateur et approfondir l’étude de chaque dossier. Nous formulons ensuite un avis sur chaque candidature et remettons nos conclusions à la Fondation Bouygues Telecom. Elle en choisit une dizaine qui seront auditionnés par jury de sélection finale. Pour préparer cette ultime étape, nous rédigeons des fiches de synthèse, concernant chaque association, destinées aux membres du jury. Nous formulons également des conseils à destination des candidats pour bien préparer leur pitch, via un dernier entretien téléphonique mené avec chacun.

Le résultat

Ce modus operandi rigoureux permet à la Fondation Bouygues Telecom et son jury de sélection finale de fonder leurs choix sur des critères objectifs afin de sélectionner des lauréats qui bénéficieront pleinement du dispositif d’Incub’Asso pour consolider leur projet associatif et grandir.  

Depuis 2021, 3 promotions représentant au total 15 lauréats ont été constituées. Toutes les associations sont soutenues pour une période d’un à trois ans, avec une dotation financière et l’accès à une communauté d’entraide grâce aux expertises de collaborateurs de Bouygues Telecom et de partenaires externes. Concrètement : 

  • des collaborateurs de Bouygues Telecom, formés par Pro bono lab (spécialiste du mécénat de compétences), apportent leur temps et leur savoir-faire selon les besoins des associations ; 
  • une connectivité gratuite est offerte ;
  • des espaces de coworking sont mis à disposition pour des besoins ponctuels ; 
  • les lauréats ont accès à la solution AssoConnect, qui combine formations et outils en ligne, afin de pouvoir gérer tous les aspects de la vie d’une association, de la comptabilité à la gestion des adhérents et bénévoles en passant par la communication ; 
  • un suivi d’impact est proposé avec Citizing et Impact Track ; 
  • une hotline juridique est mise en place avec le cabinet Guillemin Flichy, spécialiste des OSBL et de l’ESS ;
  • un accès au bénévolat de gouvernance est proposé grâce à Passerelles et Compétences ; 
  • un accompagnement budgétaire est mis à disposition avec le Crédit Mutuel.

Fondation AÉSIO

Fondation AÉSIO

Comment définir la mission d’une nouvelle fondation créée suite à la fusion de 3 mutuelles et trouver la place qui la singularisera, indépendante de la mission de service public de la mutuelle ?

Date

2021

Les livrables

  • Analyse d’entretiens semi-directifs
  • Benchmark
  • Animation d’ateliers d’intelligence collective et recommandation stratégiques
  • Définition et écriture du positionnement de la fondation
  • Note de langage

La demande

La Fondation AÉSIO a été créée le 1er janvier 2021 par AÉSIO mutuelle – suite à la fusion des mutuelles ADRÉA, APRÉVA et EOVI MCD – afin de contribuer à incarner ses valeurs mutualistes sur l’ensemble du territoire. L’objectif : succéder aux deux fondations qui l’ont précédée, Eovi Mcd fondation et la Fondation d’entreprise ADRÉA, toutes deux ayant eu pour mission d’agir dans le domaine de la santé entre 2012 et 2020.

C’est dans ce contexte que débute notre collaboration début 2021, après la mise en place de la gouvernance de la fondation nouvellement créée, composée d’administrateurs venant des trois mutuelles fusionnées. Ces derniers ont suivi une formation Admical sur les fondamentaux du mécénat d’entreprise et l’équipe de la Fondation AÉSIO souhaite maintenant les faire travailler sur le positionnement et la stratégie de la nouvelle fondation. Elle fait alors appel à nous pour l’accompagner. Notre rôle sera d’orchestrer, alimenter et animer ce travail collaboratif puis de formuler des recommandations.

L’enjeu

Il faut inscrire la toute nouvelle Fondation AÉSIO dans une continuité, et celle-ci doit trouver sa place dans un groupe mutualiste qui, par nature, a une mission d’intérêt général. Il faut donc qu’elle trouve sa voie, dans un domaine qui la singularise et qui soit complémentaire des activités de la mutuelle.

Notre réponse

Avant toute chose, nous entamons un travail d’acculturation pour comprendre l’écosystème de la mutuelle, ses engagements, son héritage. Cette démarche passe notamment par l’analyse d’entretiens semi-directifs réalisés par l’équipe de la Fondation. Puis nous réalisons un benchmark pour partager avec l’équipe les stratégies d’intervention d’autres acteurs, l’inspirer et la faire réagir. Ces étapes, préalables à la réflexion, nous sont toujours précieuses car elles sont le socle d’un travail sur-mesure avec notre client, basé sur la co-construction.

Vient alors la conduite de la réflexion sur la stratégie de mécénat et le positionnement de la Fondation AÉSIO. Trois groupes de travail se mettent en action et un “ping-pong” se met en route entre eux et nous. Ils travaillent respectivement sur trois questions :

  • les liens de la Fondation avec la mutuelle, ses collaborateurs et ses élus ;
  • la mission et le positionnement de la Fondation, avec l’étude de trois scénarios pour aboutir à une mission concise, lisible et en cohérence avec AÉSIO mutuelle et son héritage ;
  • les modalités de fonctionnement et d’accompagnement des projets, comment les sélectionner, les identifier et les accompagner.

Pour fournir une base de réflexion aux trois groupes et les guider, nous construisons de façon itérative un cadre avec l’équipe de la fondation. Puis nous animons des ateliers de travail de façon à ce que l’équipe de la fondation puisse y participer comme les autres, sans avoir à être chef d’orchestre. Nous formulons enfin des recommandations sur les trois items des groupes de travail qui aboutissent notamment au choix de la thématique qui sera au cœur de la mission de la Fondation AÉSIO : le bien-être mental.

Concernant le positionnement, nous allons plus loin et accompagnons la fondation dans sa définition et son écriture. Quelles sont sa vision, sa mission et son ambition et comment les exprimer ? En d’autres termes : à quels enjeux répondra-t-elle en se concentrant sur la thématique du bien-être mental ? quels types de projets soutiendra-t-elle ? quels moyens d’actions mettra-t-elle en œuvre ? quel est son but, qu’est-ce qui l’anime ?… 

Enfin, nous construisons une note de langage qui guidera sa communication pour raconter la Fondation AÉSIO. De quelle manière, avec quelle tonalité prendra-t-elle la parole ? Quel champ lexical utiliser pour exprimer au mieux sa mission ? Quelle phrase d’accroche, quel pitch, quel texte de référence diront le mieux qui elle est et ce qu’elle fait ?… Ce socle de communication, nous le bâtissons de façon à ce que la fondation puisse se l’approprier et le faire évoluer.

Le résultat

Une identité et un positionnement :

  • pensés, choisis et assumés par tous les administrateurs et l’équipe ;
  • clairement exprimés pour une base de communication solide.

Depuis 2021, l’équipe de la fondation a orchestré la concrétisation de ce travail, avec un véritable travail d’animation de ses parties prenantes, une posture de partenaire engagé auprès des porteurs de projets, une communication claire, qui en font d’après nous un exemple.

Ikambere

Ikambere

Comment toucher trois cibles différentes – des acteurs associatifs, des médecins et soignants et des financeurs potentiels – pour essaimer une méthode de prise en charge de publics vulnérables dont l’impact a été démontré ?

Date

2020 – 2022

Les livrables

  • Conception de l’événement
  • Entretiens préparatoires
  • Conducteur
  • Animation
  • Supports de communication

La demande

Ikambere a développé une méthode globale de prise en charge des femmes vulnérables touchées par le VIH/Sida. Duplicable pour d’autres publics et pathologies, elle souhaite la partager afin que d’autres acteurs s’en emparent. De 2020 à 2022, nous l’accompagnons dans l’organisation d’une tournée de conférences régionales.

L’enjeu

L’association Ikambere, c’est un centre d’accueil de jour situé à Saint-Denis, qui accompagne les femmes vulnérables touchées par le VIH/Sida. C’est aussi un deuxième centre, à Ivry-sur-Seine, dédié aux femmes vulnérables touchées par le diabète, l’obésité ou l’hypertension. Son activité s’appuie sur une prise en charge pluridisciplinaire qui permet à ces femmes d’accéder au parcours de santé et de s’insérer socialement et professionnellement. 

Depuis 1997, Ikambere s’est bâti une solide expertise en matière de médiation en santé et a développé une méthode de prise en charge globale des personnes précaires atteintes de maladies chroniques, pour que leurs autres problématiques soient traitées parallèlement : logement, alimentation, santé mentale… Cette expertise est au cœur des enjeux de l’association : développer ses actions et transmettre pour que d’autres acteurs puissent appliquer sa méthode.  

Notre collaboration démarre en 2017 lorsque Ikambere nous contacte pour repenser le contenu de son site web. On imagine alors un contenu simple, synthétique, qui permet de comprendre rapidement la mission de l’association et ses domaines d’action, en l’occurrence la santé, le social et l’insertion professionnelle. On conçoit également une plaquette destinée aux partenaires de l’association et autres acteurs du secteur.

Partager la méthode d’Ikambere pour essaimer

Trois ans plus tard, l’association nous recontacte. Depuis notre dernière collaboration, elle a travaillé avec Annabel Desgrées du Loû, Directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement et spécialiste du VIH-Sida. Ensemble, elles ont démontré l’impact de l’approche globale d’Ikambere sur la qualité de vie des personnes vulnérables atteintes de maladies chroniques, ont formulé la méthode, l’ont théorisée afin que d’autres structures puissent se l’approprier et la transposer. Ce travail a donné naissance à un livre, dont le lancement a été soutenu financièrement par ViiV Healthcare, laboratoire spécialisé dans le développement de traitements contre le VIH. 

Forte de ce travail, l’association, avec le soutien de son partenaire, nous confie l’organisation d’un événement itinérant, pour essaimer sa méthode sur d’autres territoires en France, que ce soit pour l’appliquer au VIH-Sida ou à d’autres maladies chroniques. L’enjeu principal est de réunir les trois cibles en capacité de donner vie à de nouveaux projets calqués sur son modèle : les acteurs associatifs qui peuvent reproduire la démarche ; les médecins et soignants travaillant au contact des personnes précaires atteintes de maladies chroniques ; les financeurs potentiels, privés ou publics.

Notre réponse

Nous concevons et orchestrons alors un “roadshow” en 6 dates dans 6 villes différentes : ligne éditoriale et conducteur de l’événement, entretiens préparatoires avec les intervenants, orchestration de la partie technique, communication (programme, invitations, supports visuels de l’événement)… Pour la création graphique, nous collaborons avec l’agence Ibidem. C’est Céline Laurichesse, directrice fondatrice d’Assemble qui anime les conférences, ayant dans ses bagages à la fois l’expérience de ce type d’événement et 7 années passées chez Solidarité Sida qui la rendent légitime sur ce sujet.

Pour convaincre, nous faisons monter sur scène la chercheuse Annabel Desgrées du Loû ainsi que des professionnels de santé. Leurs témoignages démontrent qu’une approche globale qui ne se concentre pas uniquement sur les problématiques médicales permet d’améliorer la qualité de vie et participe à un cercle vertueux qui joue aussi sur la santé, physique et mentale. Surtout, nous décidons d’aller plus loin en donnant la parole à une ancienne bénéficiaire de l’association devenue elle-même médiatrice en santé. C’est un immense défi pour elle : parler d’un parcours difficile, marqué par les tabous, devant un auditoire d’inconnus. C’est aussi un défi pour nous : l’aider à structurer son témoignage et à prendre de l’assurance pour évoquer son expérience en public. Pour y parvenir, nous faisons appel à la perle rare qui saura lui donner la confiance et l’élan nécessaire : Sandra Reinflet, qui se présente comme “Inventeuse d’histoires vraies”. Grâce à son expertise de la prise de parole en public et à son accompagnement juste, la conférence est enrichie de ce témoignage fort et concret, avec beaucoup plus de retentissement que des slides et quelques verbatims.

Le résultat

6 conférences ont été organisées, malgré les contraintes liées au Covid. Les deux premières ont pu être organisées physiquement à Paris et Nantes. En raison du confinement d’avril 2021, nous avons adapté le format pour réaliser la troisième à distance pour des participants de Nouvelle Aquitaine. Pour cela, nous avons réuni des intervenants de la région autour d’une quarantaine de participants locaux (médecins, responsables associatifs et financeurs susceptibles de s’approprier l’approche d’Ikambere). En septembre 2021, nous avons repris le roadshow à l’Hôtel de ville de Lyon avec des acteurs locaux. Puis, en 2022, nous nous sommes déplacés à Marseille et enfin à Paris au congrès de la Société Française de Lutte contre le Sida.

Maisons du Monde Foundation

Maisons du Monde Foundation

Comment remettre à plat son fonctionnement, ses modes de financement, son périmètre géographique… pour optimiser et démultiplier l’impact de ses actions ?

Date

2019 – 2020

Les livrables

  • Audit
  • Entretiens semi-directifs
  • Benchmark
  • Animation d’ateliers d’intelligence collective et recommandations stratégiques
  • Définition et écriture du positionnement

La demande

Après 10 ans de mécénat, Maisons du Monde a créé en 2015 sa Fondation, sous égide de la Fondation pour la Nature et l’Homme. Engagée pour les forêts et la biodiversité, la Fondation Maisons du Monde a démontré, dès ce premier mandat de cinq ans, son expertise sur la thématique et accompagné de façon exemplaire les projets qu’elle a choisi de soutenir. En 5 ans, elle a soutenu 37 projets dans 14 pays. Elle a ainsi reversé 4,4 millions d’euros aux associations, en combinant ses fonds propres (pourcentage du chiffre d’affaires annuel de Maisons du Monde) et la générosité des clients avec l’ARRONDI en caisse.  

Début 2019, la Fondation Maisons du Monde anticipe la fin de son premier mandat. Elle entame une réflexion sur ses ambitions pour les années à venir. C’est là qu’elle fait appel à Assemble. Nous démarrons alors avec l’équipe un travail de réflexion et de co-construction.

Les enjeux

Les questions ne manquent pas : comment optimiser son fonctionnement pour continuer à être agile, performante et innovante sur la thématique de la forêt en France et à l’international ? Faut-il conserver les mêmes modes de financement ? Comment articuler de façon optimale les axes d’engagement de la Fondation avec les enjeux RSE de l’entreprise, en particulier sur les questions d’économie circulaire ? Comment faire évoluer le fonctionnement de la Fondation au sein d’une entreprise qui s’internationalise ? Faut-il s’adresser aux clients dans les différents pays comme cela est fait en France ? Comment engager les collaborateurs des différents pays ?…

Notre réponse

Pour démarrer, nous réalisons un important travail d’audit de l’existant, indispensable pour comprendre et analyser tous les rouages et l’écosystème de la Fondation Maisons du Monde. Nous menons pour cela des entretiens semi-directifs avec les parties prenantes internes et externes : membres du conseil d’administration, responsables marketing des pays d’implantation, personnalités externes qui connaissent bien la Fondation, porteurs de projets bénéficiaires…  Puis nous embarquons dans le projet le consultant William Renaut, qui a une solide connaissance de la philanthropie internationale, pour une phase de benchmark approfondie : 

  • Quelles sont les pratiques de mécénat dans les pays où Maisons du Monde est implanté (principales causes soutenues, structures existantes…) ? 
  • Qui fait du mécénat dans le secteur du retail dans ces pays et comment ? 
  • Le système de l’arrondi en caisse est-il pratiqué dans ces pays, par qui et comment ?
  • Quelles sont les initiatives menées dans ces pays sur la thématique de la forêt ?… 

Nous allons jusqu’à étudier les opportunités en matière de soutien à l’entrepreneuriat et l’innovation sociale en matière d’économie circulaire.  

Après avoir ainsi identifié, parmi les pays d’implantation de Maisons du Monde, les plus matures en matière de mécénat et les freins et opportunités existants, nous livrons nos premières recommandations pour guider la réflexion de l’équipe de la Fondation. Découlant de cette réflexion, nous explorons les différents statuts juridiques qui seraient les plus adaptés aux enjeux identifiés et étudions le fonctionnement d’autres structures mécènes à dimension internationale. Pour impliquer les collaborateurs, nous nous appuyons ensuite sur l’intelligence collective pour explorer le champ des possibles. Additionnée au travail d’analyse réalisé en amont, cette séance vient alimenter une journée de co-construction avec l’équipe de la Fondation, aboutissant aux premières décisions stratégiques qui seront présentées à la direction générale et au conseil d’administration. Pour finir, nous accompagnons la Fondation dans la définition et l’expression de son positionnement.

Le résultat

Cet accompagnement de la Fondation Maisons du Monde dans sa réflexion stratégique aboutit à son changement de statut juridique en 2021 avec la naissance du fonds de dotation Maisons du Monde Foundation. Elle consolide alors ses atouts et renforce l’impact de ses actions tout en faisant évoluer et grandir sa structure. Ce nouveau véhicule juridique lui permet de diversifier ses ressources, de nouer des partenariats avec d’autres types de financeurs, ou encore de faire appel directement à la générosité publique. Elle peut ainsi renforcer l’impact de ses actions sur le terrain, pour contribuer à la préservation des forêts et des arbres aussi bien en France qu’à l’international.