Fondation MNH

Fondation MNH

Comment communiquer pour raconter une Fondation, les projets qu’elle soutient et son actualité ?

Date

Depuis 2019

Les livrables

  • Stratégie de communication 
  • Boussole éditoriale 
  • Contenus rédigés (site internet, plaquette, rapport d’activité, articles, interviews…)

La demande

Notre collaboration avec la Fondation MNH débute dès sa création en 2019. Avant de parler de communication, nous l’accompagnons dans la définition de son positionnement, sa stratégie, l’identification des projets emblématiques qu’elle soutiendra, l’ingénierie et l’instruction des dossiers de son premier appel à projets.

Préambule important car – que l’on accompagne ou pas cette phase de lancement – chez Assemble nous avons la conviction que la communication doit être au service d’une stratégie et d’un plan d’action. Elle ne peut donc pas être travaillée avant de savoir très exactement pour qui/pour quoi, et comment, on va agir.

Pour être utile, la communication doit être légitime. Et pour cela, elle doit être fondée sur le terreau d’une identité, de valeurs, d’un positionnement et d’actions cohérentes.Revenons à la Fondation MNH. Sa mission : prendre soin de l’humain dans la santé.
Début 2020, l’action de la Fondation est lancée et son équipe a mis en place un véritable accompagnement des projets, qui va au-delà du soutien financier. Il est temps de communiquer.

L’enjeu

Première question à se poser : pourquoi communiquer ? En l’espèce, nous identifions quatre principaux objectifs :

  • faire connaître la Fondation ;
  • mettre en valeur les projets qu’elle soutient à la fois pour montrer la traduction concrète de son engagement et pour faire bénéficier les porteurs de projets de sa visibilité auprès de son écosystème (la Mutuelle Nationale des Hospitaliers et les filiales du groupe qu’elle a créées, les professionnels de santé, l’écosystème du mécénat, les autres porteurs de projets…) ;
  • asseoir la légitimité de la Fondation sur un sujet central au regard des projets soutenus, à savoir la médiation en santé ;
  • fédérer ses parties prenantes.

Notre réponse

Nous démarrons par les outils “vitrines” – co-conçus avec la Fondation et l’agence Patte Blanche – dont nous rédigeons le contenu : un site internet dédié et une plaquette, qui seront suivis fin 2020 puis les années suivantes de “L’essentiel”, un rapport d’activité synthétique. Ces supports racontent la Fondation, sa mission, comment elle accompagne les porteurs de projets mais aussi et surtout, ils valorisent les projets soutenus. Sur le site internet, chaque projet bénéficie d’une page dédiée qui expose le projet en partant des bénéficiaires et des enjeux identifiés par la structure qui le porte. Pour certains projets en développement c’est même parfois leur unique vitrine.

Ce socle bâti, comment parler régulièrement de l’actualité de la Fondation et des projets ? De l’information “froide”, il faut passer à l’information “chaude”. Quels canaux utiliser, quelle ligne éditoriale suivre ? Comment concilier une communication régulière, éclairante, valorisante pour la Fondation comme pour les projets soutenus, avec un principe de réalité : une fondation n’est pas un média, et les ressources humaines et financières allouées à la communication doivent rester maîtrisées.

Pour poser les choses concrètement et pragmatiquement, nous construisons ce que nous appelons chez Assemble une “boussole éditoriale”. Comme son nom l’indique, elle doit guider la communication éditoriale, aider à déterminer les ressources nécessaires et anticiper le risque d’éparpillement. C’est un outil d’aide à la décision et à la priorisation. Cette boussole permet de déterminer les typologies de sujets sur lesquels la Fondation s’exprimera (en fonction de ses cibles), à quelle fréquence, quels modes de traitement elle utilisera, quels supports elle privilégiera pour héberger ses contenus éditoriaux, quels canaux elle activera pour générer du trafic vers ces derniers, quel rôle de relais d’information elle peut aussi jouer…

Le résultat

Partant de là, la communication se développe naturellement et chacun joue sa partition : l’équipe de la Fondation donne le tempo de la stratégie de communication, établit son planning éditorial, gère la génération de trafic vers ses contenus, administre son site web et son blog Carenews… Et côté Assemble, nous continuons de mettre nos compétences en conseil éditorial et rédaction à son service. En 4 ans, nous avons rédigé plus de vingt articles – systématiquement basés sur des entretiens avec les porteurs de projet – publiés par la Fondation et relayés sur ses différents supports. L’équipe de la Fondation a parallèlement produit elle-même des contenus concernant ses propres actualités.

Au fil des ans, nous avons bâti ensemble une véritable collaboration, avec un objectif commun : avoir une communication éditoriale alignée avec le positionnement de la Fondation et ses domaines d’expertise, concrète, pragmatique et utile aux porteurs de projets. C’est d’ailleurs selon nous une grande qualité de la Fondation MNH : ne pas communiquer pour soi mais pour des convictions, une cause et ceux qui la portent. Parce que mettre cette communication à leur service, les mettre en valeur, est en soi une forme de soutien. 

Quelques exemples d’articles que nous avons rédigés pour le compte de la Fondation MNH :

La Maison Source : la médiation en santé au service des personnes migrantes vivant avec le VIH

Des binômes pair/professionnel de santé pour améliorer la qualité de vie des personnes en situation de handicap moteur

Centre Primo Levi : la nécessaire pluridisciplinarité pour accompagner les patients exilés ayant subi la torture et la violence

Ikambere

Ikambere

Comment toucher trois cibles différentes – des acteurs associatifs, des médecins et soignants et des financeurs potentiels – pour essaimer une méthode de prise en charge de publics vulnérables dont l’impact a été démontré ?

Date

2020 – 2022

Les livrables

  • Conception de l’événement
  • Entretiens préparatoires
  • Conducteur
  • Animation
  • Supports de communication

La demande

Ikambere a développé une méthode globale de prise en charge des femmes vulnérables touchées par le VIH/Sida. Duplicable pour d’autres publics et pathologies, elle souhaite la partager afin que d’autres acteurs s’en emparent. De 2020 à 2022, nous l’accompagnons dans l’organisation d’une tournée de conférences régionales.

L’enjeu

L’association Ikambere, c’est un centre d’accueil de jour situé à Saint-Denis, qui accompagne les femmes vulnérables touchées par le VIH/Sida. C’est aussi un deuxième centre, à Ivry-sur-Seine, dédié aux femmes vulnérables touchées par le diabète, l’obésité ou l’hypertension. Son activité s’appuie sur une prise en charge pluridisciplinaire qui permet à ces femmes d’accéder au parcours de santé et de s’insérer socialement et professionnellement. 

Depuis 1997, Ikambere s’est bâti une solide expertise en matière de médiation en santé et a développé une méthode de prise en charge globale des personnes précaires atteintes de maladies chroniques, pour que leurs autres problématiques soient traitées parallèlement : logement, alimentation, santé mentale… Cette expertise est au cœur des enjeux de l’association : développer ses actions et transmettre pour que d’autres acteurs puissent appliquer sa méthode.  

Notre collaboration démarre en 2017 lorsque Ikambere nous contacte pour repenser le contenu de son site web. On imagine alors un contenu simple, synthétique, qui permet de comprendre rapidement la mission de l’association et ses domaines d’action, en l’occurrence la santé, le social et l’insertion professionnelle. On conçoit également une plaquette destinée aux partenaires de l’association et autres acteurs du secteur.

Partager la méthode d’Ikambere pour essaimer

Trois ans plus tard, l’association nous recontacte. Depuis notre dernière collaboration, elle a travaillé avec Annabel Desgrées du Loû, Directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement et spécialiste du VIH-Sida. Ensemble, elles ont démontré l’impact de l’approche globale d’Ikambere sur la qualité de vie des personnes vulnérables atteintes de maladies chroniques, ont formulé la méthode, l’ont théorisée afin que d’autres structures puissent se l’approprier et la transposer. Ce travail a donné naissance à un livre, dont le lancement a été soutenu financièrement par ViiV Healthcare, laboratoire spécialisé dans le développement de traitements contre le VIH. 

Forte de ce travail, l’association, avec le soutien de son partenaire, nous confie l’organisation d’un événement itinérant, pour essaimer sa méthode sur d’autres territoires en France, que ce soit pour l’appliquer au VIH-Sida ou à d’autres maladies chroniques. L’enjeu principal est de réunir les trois cibles en capacité de donner vie à de nouveaux projets calqués sur son modèle : les acteurs associatifs qui peuvent reproduire la démarche ; les médecins et soignants travaillant au contact des personnes précaires atteintes de maladies chroniques ; les financeurs potentiels, privés ou publics.

Notre réponse

Nous concevons et orchestrons alors un “roadshow” en 6 dates dans 6 villes différentes : ligne éditoriale et conducteur de l’événement, entretiens préparatoires avec les intervenants, orchestration de la partie technique, communication (programme, invitations, supports visuels de l’événement)… Pour la création graphique, nous collaborons avec l’agence Ibidem. C’est Céline Laurichesse, directrice fondatrice d’Assemble qui anime les conférences, ayant dans ses bagages à la fois l’expérience de ce type d’événement et 7 années passées chez Solidarité Sida qui la rendent légitime sur ce sujet.

Pour convaincre, nous faisons monter sur scène la chercheuse Annabel Desgrées du Loû ainsi que des professionnels de santé. Leurs témoignages démontrent qu’une approche globale qui ne se concentre pas uniquement sur les problématiques médicales permet d’améliorer la qualité de vie et participe à un cercle vertueux qui joue aussi sur la santé, physique et mentale. Surtout, nous décidons d’aller plus loin en donnant la parole à une ancienne bénéficiaire de l’association devenue elle-même médiatrice en santé. C’est un immense défi pour elle : parler d’un parcours difficile, marqué par les tabous, devant un auditoire d’inconnus. C’est aussi un défi pour nous : l’aider à structurer son témoignage et à prendre de l’assurance pour évoquer son expérience en public. Pour y parvenir, nous faisons appel à la perle rare qui saura lui donner la confiance et l’élan nécessaire : Sandra Reinflet, qui se présente comme “Inventeuse d’histoires vraies”. Grâce à son expertise de la prise de parole en public et à son accompagnement juste, la conférence est enrichie de ce témoignage fort et concret, avec beaucoup plus de retentissement que des slides et quelques verbatims.

Le résultat

6 conférences ont été organisées, malgré les contraintes liées au Covid. Les deux premières ont pu être organisées physiquement à Paris et Nantes. En raison du confinement d’avril 2021, nous avons adapté le format pour réaliser la troisième à distance pour des participants de Nouvelle Aquitaine. Pour cela, nous avons réuni des intervenants de la région autour d’une quarantaine de participants locaux (médecins, responsables associatifs et financeurs susceptibles de s’approprier l’approche d’Ikambere). En septembre 2021, nous avons repris le roadshow à l’Hôtel de ville de Lyon avec des acteurs locaux. Puis, en 2022, nous nous sommes déplacés à Marseille et enfin à Paris au congrès de la Société Française de Lutte contre le Sida.